Défi Azimut 2016

Actualités de l'édition 2016

Le Défi Azimut, ce sont les skippers qui en parlent le mieux

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Petit tour d’horizon des impressions des uns et des autres avant de prendre le départ de la course de 24H et son parcours de 215 milles ouvert à de nombreux rebondissements…

 

Yann Eliès (Queguiner-Leucémie Espoir) : « On est tous au taquet ! On sort de deux stages d’entrainement à Port La Forêt, on est affutés, on y va tous le couteau entre les dents. Il faudra juste faire attention sur la phase de départ, mais après ça va attaquer. Les conditions ne vont pas être si tranquilles que ça avec un bon 20 nœuds et plus attendu la nuit prochaine. On n’est pas là pour regarder le paysage ! »

 

Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) : « Le but est de faire un point à date, de manœuvrer, de faire une répétition générale et prendre du plaisir aussi ! Rééditer la victoire d’il y a quatre ans donnerait évidemment confiance, d’autant que le contexte est particulier pour nous à cause de ce choc avec le pêcheur de cet été, nous avons pris un peu de retard, mais on va essayer de rééditer ! »

 

Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) : « C’est une bonne occasion d’être sur l’eau parmi les autres. C’est une régate, nous avons des bateaux pour faire de la course au large, il ne faut pas se tromper d’objectif. On est dans un bon timing pour la préparation, je suis content d’être là mais on va essayer de ne pas rallonger la joblist ! Rester prudent et répéter ce que je sais faire sur l’eau. »

 

Conrad Colman (100% Natural Energy) : « C’est une bonne opportunité parce que on vient tout juste de sortir du chantier d’été. On est encore en train de brancher des fils et de fixer des poulies… Je ne suis sorti que trois fois en mer depuis juin. Cette course à une sacrée valeur,  c’est ma première confrontation avec la flotte puisque j’avais loupé le départ de la New York- Vendée, en mai dernier. C’est très intéressant pour m’étalonner mais je n’ai pas d’objectif de résultat, c’est juste pour prendre mes repères. Je vais faire de mon mieux ! »

 

Morgan Lagravière (SAFRAN) : « C’est la dernière confrontation avec le Vendée Globe, c’est important de se rassurer sur sa capacité à être performant, et à être rapide. On a travaillé pour chercher une performance donc c’est ce que l’on va essayer de trouver ici.  Le schéma de la course n’est pas très favorable aux bateaux à foils, mais on aura quand même notre mot à dire ! C’est un format qui me convient bien, c’est une petite étape du Figaro. Je vais être bien entouré (même s’il ne feront rien à bord), puisque je pars avec Roland Jourdain et Jean-Luc Nelias. On a bien performé sur les stages de Port La Forêt… Bref, tous les voyants sont au vert ! »

 

Vincent Riou (PRB) : « Cette édition est un peu plus compliquée que d’habitude. C’est sympa d’avoir une flotte aussi grande, mais il va falloir faire attention au matériel. Nous n’allons pas pouvoir être trop chauds sur le départ. Cela va être à moi de bien jauger mon niveau de prise de risques. L’enjeu sportif est faible. Il faut que ce soit du plus dans la préparation au Vendée Globe et pas du moins. C’est donc un peu stressant. »


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