Défi Azimut 2014

Actualités de l'édition 2014

Départ du soir, espoir

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La nuit s’annonce certes très tactique pour les solitaires, mais belle, très belle.

À 18h ce vendredi, les Ultimes se sont élancés sur leur parcours de 200 milles, suivis une heure plus tard par les Imoca en lice sur le Défi Azimut. 8 nœuds de secteur ouest, une mer magnifique et une lumière à tomber par terre…

 

Yann Eliès (Paprec Recyclage) a été le premier à couper la ligne de départ de l’Azimut Ultimes Challenge, talonné suivi de Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) talonné par  Sidney Gavinet (Musandam Oman Sail) suivi de Banque Populaire ( Loïck Peyron)

Sous grand gennaker, les Ultimes ont glissé vers le sud de l’île de Groix, direction ensuite Belle Ile, un way point « Azimut 1 » situé dans le nord de l’île d’Yeu, puis une deuxième à 50 milles dans l’ouest, avant de revenir vers Groix.

 

Les conditions furent aussi belles pour les Imoca. Avec un bon départ sous spi de François Gabart (Macif) et Louis Burton (Bureau Vallée), et un lancé bâbord de Marc Guillemot (Safran).

Quelques minutes après le coup de canon, Macif et Maître CoQ bataillaient au coude à coude le long de l’île de Groix.

 

Tant qu’il y aura du vent…

Les solitaires vont négocier un parcours de 200 milles pour les Ultimes, 100 pour les IMOCA 60, vers le large. La brise thermique faiblissante de 8 à 9 nœuds de secteur ouest qui soufflait ce soir devrait tomber avec la nuit… Un petit vent synoptique de nord-est d’une douzaine de nœuds devrait prendre le relais en début de nuit et tenir jusqu’à demain midi. Ensuite, c’est la panne de vent.

 

Ce tracé nocturne a donc été prévu de façon à ceque les coureurs aient le temps de boucler cette boucle avant que la mer ne blanchisse et que le vent se soit définitivement évanoui.

 

En configuration Route du Rhum

Jacques Caraës, directeur de course : « Nous nous sommes placés dans une configuration Route du Rhum. La procédure de départ se fera en 8’ comme pour la Route du Rhum… et, sur les deux parcours, les skippers vont pouvoir prendre un rythme de petit large, comme sur un départ de transat. Il n’y a pas de dangers côtiers, ils vont pouvoir faire de petites siestes de veille. Et les 10 à 15 nœuds dont ils vont bénéficier vont leur permettre de travailler leurs réglages… »

 

 


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